mardi 4 mars 2008

Arrivée à Chennai

Bon, puisqu'il faut bien commencer, vous aurez le droit a mes premières péripéties en vrac et en qwerty (en fait en azerty maintenant que j'ai trafiqué le clavier)... Commençons par le commencement et le vol : il fut sans histoires, juste marqué par le visionnage d'une superproduction bollywoodienne -- assez traumatisant, à vrai dire. À l'arrivée, comme d'habitude je suis passé pour un terroriste (je n'ai pourtant pas trop l'air pakistanais), je veux dire par là que le douanier, patibulaire comme il se doit, a passé mon joli passeport tout neuf à son voisin, puis qu'à tour de rôle ils m'ont dévisagé, avant de finalement décider que je ne représentais pas un danger pour la sécurité nationale.

Un chauffeur nous attendait à la sortie de l'aéroport, il était une heure du matin et la température depassait sans trop d'efforts les 25 degrés celsius. Nous avons alors eu un apercu de la conduite indienne. Ce n'était pas aussi horrible que ce que j'attendais, malgré l'absence peu rassurante de ceinture de sécurité dans notre bolide. L'usage du klaxon est universel, adapté à toutes les situations : je te dépasse, je klaxonne, tu me dépasses, je klaxonne, j'accélère, je freine, je tourne, je maintiens mon allure, ... je klaxonne. Autre tic étrange : même si la conduite se fait à gauche, l'habitude et l'envie de dépasser sont telles que tout le monde roule sur la file de droite des voies rapides, si bien que les dépassements se font finalement quasi-exclusivement par la gauche.

Nous sommes venus à bout de notre trajet sans encombre, pour découvrir en vrac qu'on logeait dans la même chambre, qu'elle était climatisée, que les lits étaient en béton armé, qu'on avait accès a internet, et que nos prises électriques s'adaptaient bien aux prises locales.

Aucun commentaire: