dimanche 23 mars 2008

Un peu de spiritualité dans ce monde de brutes

Il est dit, apparemment, que tous nos départs en week-end se feront sous la menace d'un ciel d'orage. Malgré l'étouffante humidité ambiante, nous sommes donc partis vendredi en fin de matinée pour la petite ville de Mahabalipuram, située sur la côte, à mi-chemin entre Chennai et Pondichéry.

Sa particularité, qui lui vaut d'être inscrite au patrimoine mondial de l'humanité et d'accueillir nos charismatiques personnes l'espace d'une nuit, réside en ses temples nombreux et anciens. L'un d'entre eux, que nous voyions de notre hôtel en front de mer, fait face au golfe du Bengale. Malheureusement, l'orage d'une folle violence qui a battu la côte dans l'après-midi nous a cloués sur la terrasse, couverte heureusement, de la gargotte envahie de touristes français où nous nous étions restaurés.

Et une terrible malédiction nous a frappés à partir de ce moment, voulant qu'à chaque pas que nous faisions hors du couvert, la pluie nous arrose généreusement. C'est ainsi que samedi, nous avons décidé de prendre la vache sacrée par les cornes et d'aller quand même visiter les temples. Les cieux ont été relativement cléments, mais la chaleur d'étuve nous a inondés de sueur et de pluie mêlées.

Dans les temples disséminés aux alentours du village, souvent creusés dans la roche ou taillés directement (de haut en bas !) sur le rocher même, des chèvres, des français et les inévitables chiens jouaient gaiement, et un singe regardait passer le troupeau de son perchoir au sommet du plus haut d'entre eux.

Le temps restant à la pluie, nous avons renoncé à la suite du voyage, Kanchipuram, où les temples paraît-il sont bien plus dispersés. Nous y irons un jour de ciel bleu.

PS : et le désormais traditionnel (les traditions commencent vite chez moi) lien vers les photos.

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