dimanche 16 mars 2008

Quand le ciel bas et lourd...

De Chennai à Pondichéry

C'est un ciel d'orage qui a accompagné la fin de semaine à Chennai. Jeudi, plusieurs averses ont jeté sur la ville un lourd rideau de pluie, sans pour autant amener l'atmosphère à une température raisonnable. La soirée nous a permis de constater que le whisky indien est un authentique tord-boyaux.

Le lendemain, nous sommes partis pour Pondichéry. L'ancien comptoir français est à environ deux cents kilomètres de la capitale du Tamil Nadu, et le meilleur moyen de s'y rendre est de prendre le car. Celui dans lequel nous sommes montés est une sorte de monstre antédiluvien, tout acier et simili-cuir. La route longe la côte, traversant des paysages de paluds, rizières et marais salants où méditent à cloche-pied d'innombrables échassiers que le spectacle de notre léviathan lancé de toute sa masse dans la pluie ne semblait pas perturber.

Nous sommes arrivés vers treize heures dans la cité-état, pour y déguster quelque honnête pitance sous le regard impénétrable d'un cafard de passage. Un rickshaw à qui nous avions demandé de nous mener à la plage nous a baladés d'hôtel en hôtel, bien que nous lui ayions indiqué que nous n'avions pas besoin de ses services pour nous loger. Nous avons finalement payé la course, démesurément rallongée par ces circonvolutions forcées, le triple du prix convenu initialement. Au moins étions-nous au sec pendant l'averse...

Quelques instants après, nous nous sommes mis à la recherche d'un hôtel, bientôt suivis par un baroudeur espagnol avec qui nous avons sympathisé. Après quelques essais infructueux, nous avons trouvé une chambre dans la ville française, non loin de la côte.

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