lundi 10 mars 2008

Dérivées partielles

Voici venu le jour que j'ai attendu avec des sentiments mêlés - impatience et crainte, principalement, toutes deux atténuées par ce simple mais solide réconfort : je ne m'aventure pas en terre inconnue, puisque Hubert a assuré la première leçon, jeudi dernier. J'ai donc donné ce matin mon premier cours à une assistance d'une quinzaine d'élèves.

Globalement, j'en suis plutôt satisfait. Certes, je me suis un peu embrouillé sur la preuve du théorème de Schwarz, au point de reporter en annexe de la démonstration un point évident (c'était juste l'utilisation du théorème de Rolle), mais mon anglais n'était pas catastrophique et mon exposition moins brouillonne qu'elle ne le fut, par exemple, lors de ma soutenance de M1.

Les élèves sont relativement attentifs, et quand on leur demande si on peut poursuivre ou effacer, ils répondent d'un hochement de tête affirmatif. Les conventions de langage gestuel sont assez déroutantes, d'ailleurs, en pays Tamoul. Ainsi hocheront-ils la tête horizontalement pour dire oui, et agiteront-ils la main pour dire non, un peu à la manière dont nous disons au revoir. De fâcheux malentendus m'ont donc été évités par ma lecture préalable du guide Assimil, et ma susceptibilité en aura été ménagée... J'imagine avec une grande frayeur ma réaction de désespoir face à une classe qui m'eût signifié à plusieurs reprises que non, personne n'avait compris et que je ne pouvais pas continuer.

PS :

J'ai enfin mis quelques photographies en ligne à cette adresse.

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